lunedì 16 febbraio 2009

La violence separatiste in Europe


Le FLNC durcit le ton




En remettant en valeur une phrase menaçante contre les élus, déjà parue dans une interview réalisée par Corsica en 2006, le mouvement clandestin fait monter les enchères.




- C'est écrit en majuscules, donc souligné, puisque le texte est en minuscules : « Cet exécutif est à combattre et à abattre. » Et c'est ce qui a été le plus remarqué dans le dernier communiqué du FLNC rendu public le 5 janvier.
Cette phrase a dû rappeler quelque chose aux lecteurs de Corsica, car elle figurait en première page du numéro 86 du magazine paru en novembre 2006. Il contenait un entretien avec le FLNC et nous avions décidé de « vendre » notre interview avec cette phrase quelque peu provocatrice. Elle figurait en conclusion d'une question sur le rôle joué par les élus nationalistes à l'Assemblée de Corse. Les clandestins nous avaient répondu : « La manipulation de la communication, la désinformation systématisée font que très souvent les initiatives et propositions politiques des élus nationalistes de la démarche Unione nazionale sont volontairement étouffées pour tenter de relativiser la portée de leurs actions. Toutefois la nature autoritaire et en même temps soumise de l'exécutif territorial en place nécessite selon nous une opposition offensive beaucoup plus grande et parfaitement lisible qui doit dépasser le cadre de cette collectivité aujourd'hui totalement inféodée à Paris. Elle nécessite tout autant une stratégie de rupture qui ne doit laisser place à de quelconques contorsions politiciennes. Cet exécutif-là, compte tenu de la nature de ses imbrications politiques et véreuses, est à combattre et à abattre ». D'où le choix de cette dernière phrase, que nous pensions certes ambiguë, mais qui, selon nous, était plus symbolique que menaçante puisque « combattre » et « abattre » devaient être pris au sens politique. Cela n'avait pas été compris ainsi par les observateurs qui nous avaient questionnés à ce sujet. Et « l'exécutif » concerné avait fort mal pris les choses en estimant que nous nous rendions complices de menaces terroristes à son encontre. En tout cas, l'affaire avait fait quelque bruit et le fait que le FLNC reprenne aujourd'hui cette formule montre qu'il joue délibérément sur l'ambiguïté. En somme, en sous-entendant que certains élus pourraient être physiquement et non politiquement abattus. Une preuve que ce communiqué fait volontairement monter les enchères. Le reste du texte est d'ailleurs du même tonneau : « Les compétences octroyées à la Collectivité territoriale, aujourd'hui aux mains de marionnettes, limite sa marge d'initiative, notamment en matière d'aménagement territorial et de développement durable » soutien le Front qui poursuit : « L'élaboration du PADDUC en est la funeste conséquence. Prétendument stratégique, il a pour objectif de livrer la terre corse à la vente au capital prédateur [...]. La conception de ce PADDUC est une tromperie intellectuelle et politique. Elle est le fruit de l'assujettissement de l'exécutif de la collectivité territoriale au gouvernement français [...]. La rédaction de ce PADDUC met en évidence la satisfaction d'intérêts particuliers de quelques élus appartenant à ce même exécutif ». Là aussi le FLNC force le trait puisque, si le PADDUC est loin d'être satisfaisant, on peut difficilement envisager que ceux qui le promotionnent aient eu pour objectif de comploter contre la Corse et les Corses...
Plus loin, le FLNC, évoquant ce qu'il appelle la « colonisation de peuplement », affirme qu'elle participe « à la disparition programmée du peuple corse ». Toujours cette notion de complot qui, selon les auteurs, justifie la lutte armée. Enfin, le Front, en rappelant la répression qui touche effectivement bon nombre de ses militants (ce qui explique peut-être le durcissement du ton) et plus généralement les Corses, s'en prend aux nationalistes modérés. « D'autres, dans un élan de réformisme bêlant, affirme le communiqué, n'hésitent pas à ériger des conditions style condamner la violence pour dégager dans la perspective des futures élections territoriales de 2010 une supposée nouvelle majorité. Une telle position constitue un préalable qui de nature compromet toutes convergences patriotiques, qu'elles soient tactiques ou stratégiques, et fait le lit du colonialisme français. Elle s'oppose au besoin d'unité qu'a toujours manifesté le peuple corse ». L'union saluée dans l'interview de novembre 2006 est bien terminée et là, le Front, sans doute inquiet des succès des démarches politiques des nationalistes, veut faire savoir qu'il est toujours là.
Suit la revendication d'une série d'une dizaine d'attentats contre des villas appartenant à des particuliers. Dont celui ayant visé des retraités installés dans le golfe de Lava, qui avait beaucoup choqué en Corse, y compris chez leurs amis politiques. Explications : « Opération commando contre des racistes anti-corses à qui nous conseillons de quitter la Corse. »




Gilles Millet

mercoledì 11 febbraio 2009

SUPPORT for HIMBA COMMUNITY


Namibia: Hydropower Plan in Spotlight Again

Brigitte Weidlich

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A CONTROVERSIAL plan to build a large hydropower scheme on the Kunene River near the Baynes Mountains has gained new momentum with the appointment of a British company to conduct the environmental impact assessment.

"The governments of Angola and Namibia have - through the Joint Permanent Technical Commission (PJTC) - appointed Environmental Resources Management (ERM) with headquarters in London, Britain, to undertake the environmental impact assessment (EIA) for the proposed Baynes hydropower project," the PJTC announced on Monday.

"The ERM team for the EIA includes substantial local expertise, especially in the environmental and social fields," according to the PJTC statement.

"The EIA will include public participation that will include communities in both Angola and Namibia and affected parties in the project area to voice their concerns, opinions and ideas about the project."

The PJTC said "it should be noted that no decision about the Baynes project will be taken until all the studies and consultations have been completed and thoroughly analysed and discussed at many different levels".

Tenders via the Namibia Tender Board of the Finance Ministry for the EIA closed on October 22 2008, but no bids were received. As a result, the deadline was extended to November 3 2008.

Parallel to the EIA, a technical and economic viability study for N$80 million is under way. It is being conducted by the Cunene Consortium comprising of the four Brazilian companies Odebrecht, Electrobras, Furnas and Engevix.

The proposed Baynes hydropower project would generate 480 megawatt of electricity and was originally planned further east near the scenic Epupa waterfall.

The Epupa site would have submerged the entire valley and the waterfall and was vehemently opposed by the Himba community and environmentalists. Their fierce opposition made international headlines.

It was seen as potentially destroying the Himbas' way of life. It was also predicted that it would cause immense damage to the Kunene's ecosystems.

The Baynes project, which includes a hydropower station and a storage dam, will cost approximately N$8 billion. Costs will be shared by Angola and Namibia.

The 1995 feasibility study on Epupa cost N$40 million - the most expensive study of its type ever undertaken in Namibia then.

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